"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


mercredi 29 octobre 2008

Soupçons


On m'en dira tant, même si je pense que les Démocrates, à l'échelle du monde politique américain, sont somme toute un moindre mal, et si je reconnais qu'Obama a un charisme indéniable, on m'en dira tant, je trouve suspect l'enthousiasme des Européens pour le candidat démocrate. Quoi? Un continent blanc comme l'Europe souhaite à 80% l'élection d'un Noir, ou du moins d'un métis, dans un pays où les Noirs sont une minorité? J'ai du mal à ne pas penser qu'il y a quelque chose là-dessous. Je ne sais pas trop quoi, je ne veux pas risquer d'explications hâtives, mais disons que je n'y crois pas.
Rappelons par ailleurs que les attentes suscitées par Obama en matière de politique internationale risquent vite d'être déçues, et sur une question en particulier: le conflit israélo-palestinien. Je pense qu'Obama, pour tout un ensemble de raisons, est le plus mal placé pour impulser un revirement de la politique américaine dans ce domaine. En effet, paradoxalement, comme toujours dans ce genre de cas, seul un politicien au pedigree pro-israélien irréprochable disposerait de la marge de manoeuvre suffisante vis-à-vis d'Israël et de ses relais aux Etats-Unis pour inaugurer une nouvelle politique. Ce n'est pas le cas d'Obama, dont il y a de bonnes raisons de penser qu'il devrait, une fois élu, donner des gages sur cette question. Attendons voir.

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