"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


dimanche 12 octobre 2008

Que faire?


L'hebdomadaire britannique The Economist est, comme on le sait, depuis deux siècles une sorte d'organe officiel du libéralisme, et ce dans la double acception politique et économique du terme. C'est que, selon les principes du libéralisme philosophique authentique dont il se réclame, les libertés économiques et politiques sont inséparables, elles sont la condition les unes des autres.
Et bien, voici qu'on peut lire dans l'éditorial de The Economist cette semaine, sous le titre "Saving the system":
"This is a time put to dogma and politics to one side and concentrate on pragmatic answers. That means more government intervention and cooperation in the short term than taxpayers, politicians or indeed free-market newspapers would normally like."
Autrement dit: "La situation actuelle requiert que l'on mette les dogmes et les calculs politiques de côté et qu'on se concentre sur les réponses pragmatiques. Cela veut dire à court terme plus d'intervention de l'Etat et davantage de coordination entre les Etats que les contribuables, les hommes politiques et, disons-le, les journaux partisans de l'économie de marché ne sont disposés d'ordinaire à l'accepter." ...

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