"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


jeudi 23 octobre 2008

La France d'en (très) bas


Dieu sait que je ne porte pas les puissants dans mon coeur mais, quand je vois le niveau des commentaires laissés par des lecteurs sur le site de journaux tels que Libé ou Le Monde, j'en viens à me dire que, s'il s'agit d'un échantillon représentatif de la France d'en bas, alors il vaut mille fois mieux être gouverné par la France d'en haut. Je ne parle même pas du français sui generis dans lequel ils s'expriment, et qui constituerait à lui seul un chef d'accusation suffisant pour traduire devant la Haute Cour de Justice de la République tous les ministres qui se sont succédés à la tête de notre système éducatif au cours des dernières décennies. Non, je parle du contenu, suite décousue d'invectives haineuses et de raisonnements boîteux, dont la logique, dans la plupart des cas, ne dépasse pas celle de la cantilène "chapeau de paille paille paille, paillasson son son, somnambule bule bule", et en comparaison de quoi les propos de café du commerce d'autrefois font figure d'oraisons de Démosthène.
Mais comment s'étonner de cette inculture politique, quand un film actuellement à l'affiche célèbre le caractère prétendument subversif de la pathétique arlequinade que fut la candidature de Coluche à l'élection présidentielle de 1981?

Camarades, croyez-moi, vous avez du pain sur la planche.

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