"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


dimanche 14 septembre 2008

Poubelle la vie


Sous le titre "Ist die Abfalltrennung bald Vergangenheit?" ("Le tri sélectif appartiendra-t-il bientôt au passé?"), la NZZ am Sonntag publie aujourd'hui un article qui pourrait sembler annoncer à première vue l'énième blabla édifiant sur l'environnement mais qui est en fait tout le contraire. En effet, l'article raconte comment la municipalité de Kassel, en Allemagne, sous l'impulsion de Klaus Wiemer, spécialiste de renommée européenne dans le domaine des déchets, a récemment abandonné la pratique du tri sélectif des ordures. Et ce, pour la simple et bonne raison que les machines de tri des déchets sont à présent si performantes qu'elles rendent inutile le tri humain en amont. Un tri qui d'ailleurs, ajoute Klaus Wiemer, a toujours fourni des résultats plutôt approximatifs.
Pourquoi est-ce là une bonne nouvelle? Parce que cela prouve que, comme je le pense, c'est seulement par plus de technologie que nous pouvons résoudre les problèmes posés par la technologie. C'est par la créativité humaine, et non pas, comme les petits curetons verts voudraient nous en persuader, par la contrition et la pénitence stériles, que nous pouvons relever les défis de notre société industrielle, et être ainsi en mesure de satisfaire les besoins du plus grand nombre sans détruire notre environnement.
C'en sera donc bientôt fini du rite mortifiant du tri sélectif, auquel les activistes écologistes tenaient tant parce qu'il leur procurait le même plaisir qu'une mère sadique peut prendre à mettre le nez de son enfant incontinent dans son caca.
Car il faut en être conscient: le prêchi-prêcha millénariste des écologistes idéologiques n'a pas pour but de résoudre des problèmes ; il vise uniquement à asseoir le pouvoir sur les consciences de ces sauveurs de la planète autoproclamés, dont le seul mobile réel est une misanthropie radicale, et qui ne sont souvent verts de rien d'autre que de rage.

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