"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


vendredi 28 novembre 2008

Sur le départ

Voici déjà que s'achève ce mois passé à Moscou. Je pars demain par le train de 8 heures, qui me fera arriver à Berlin à 9 heures dimanche matin, soit 27 heures de voyage compte tenu du décalage horaire. Je resterai deux jours à Berlin, avant de partir pour Munich où j'arriverai dans la soirée de lundi. Après y avoir passé la nuit, je rejoindrai Vérone par le Brenner mardi dans l'après-midi, de façon à être à Mantoue, où je compte rester une semaine, en début de soirée.
J'ai essayé tout au long de ce mois de rendre compte fidèlement de mes impressions d'étranger à Moscou concernant la ville, les gens, les traces du passé soviétique etc. Je n'ai évidemment aucune conclusion à tirer car ma vision est bien évidemment encore très fragmentaire.
Ce qui m'intéresserait le plus, pour tout un ensemble de raisons, c'est de saisir la signification de l'expérience soviétique dans toute sa complexité. L'URSS, cela a été certes la répression, les camps etc. de l'époque stalinienne, et les mémoires de Nadedja Mandelstam dont je parlais hier et que je suis en train de lire sont là pour me le rappeler s'il en était besoin.
Mais l'URSS, cela a été aussi autre chose, une société avec ses représentations, ses valeurs, ses rites, ses groupes sociaux. C'est cette réalité de la vie soviétique dans toute son épaisseur pour ainsi dire que je voudrais pouvoir atteindre. C'est pourquoi je vais me replonger maintenant dans les travaux de l'historiographie la plus récente sur l'URSS que j'avais commencé d'explorer ces derniers mois.

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