"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


vendredi 28 novembre 2008

Les joies de Eurovision


Allez vous en savoir pourquoi, les Russes semblent adorer le grand prix de l'Eurovision, qui, tout comme le fameux festival de la chanson italienne de Sanremo, était diffusé à la télévision même à l'époque soviétique.
La première participation de la Russie au concours a eu lieu en 1994, et elle n'a cessé depuis d'y envoyer des candidats: le dernier en date, un certain Diman Bilan pour information, a remporté l'édition 2008.
Du fait de cette victoire, c'est aux Russes qu'il reviendra d'organiser l'édition 2009 du concours, qui se tiendra à Moscou.
L'édition d'aujourd'hui du Moscow Times rapporte que le gouvernement a débloqué 1 milliard de roubles (près de 30 millions d'euros) pour l'organisation du concours, et que le premier ministre Vladimir Poutine en personne a reçu une heure durant le grand compositeur Andrew Lloyd Weber, qui devrait écrire la chanson du candidat britannique. C'est dire l'importance que revêt cette manifestation aux yeux des Russes, qui veulent par ailleurs profiter de l'événement pour soigner l'image de leur pays etc.
A tel point que la cérémonie d'ouverture du concours se tiendra le 9 mai, qui est dans les pays de l'ex-URSS le jour de la victoire sur le nazisme.
On peut se demander si ce n'est pas là mélanger un peu les torchons et les serviettes, mais bon, faisons un effort d'optimisme et consolons-nous donc en pensant qu'il n'est peut-être pas mauvais que les conflits en Europe se règlent désormais à coups de (mauvaises) chansons.

Illustration ci-dessus: Lys Assia, de son vrai nom Rosa Mina Schärer, gagnante de la première édition de l'Eurovision en 1956, où elle représentait la Suisse. Et oui, je me suis fait une culture sur l'Eurovision.


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