"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


jeudi 25 décembre 2008

TV

Je ne regarde pour ainsi dire jamais la télévision. Je n'en tire ni honte ni fierté. Si je ne la regard,e pas, c'est simplement parce que la plupart du temps j'ai autre chose à faire. Une fois n'est pas coutune, en ce jour de Noël, me trouvant seul, j'allume. Tous les programmes sans exception sont affligeants, véritablement affligeants, affligeants sans appel. Je me refuse à croire que tant de gens y trouvent leur satisfaction.
Et pourtant je peux être très bon public. Une bonne émission de variétés, populaire sans verser dans le vulgaire, comme il en existait autrefois, quand j'étais gamin, me conviendrait tout à fait.
Mais j'ai beau zapper de chaîne en chaîne, c'est partout le même blabla accablant.
Il est étrange de penser que bien des gens sont en train de s'acheter un nouveau téléviseur haute définition pour regarder ça. Que gagne-t-on à voir rien en haute plutôt qu'en basse définition?
Je sais, je ne dis rien là d'original ni de nouveau, mais une vérité même ancienne, même dite et redite, n'en demeure pas moins vraie. Jamais autant que lorsqu'il m'arrive, comme aujourd'hui, d'allumer la télévision, je n'éprouve avant autant d'acuité le sentiment que la galaxie Gutenberg est sur le point d'être engloutie dans un immense trou noir.

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