"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


mercredi 24 décembre 2008

Pas du cinoche

Dans le livre de souvenirs dont je parlais dans le billet précédent, Marina Vlady raconte l'anecdote suivante. Un soir, à Moscou, alors qu'elle et Vissotsky, sortant d'un théâtre, s'apprêtent à rentrer chez eux, un homme au fort accent géorgien vient à leur rencontre tout excité et demande à Vossitsky, selon l'usage très macho des Caucasiens, l'autorisation de s'adresser à Marina Vlady. Vissotsky la lui donne, sur quoi l'homme, se tournant vers cette dernière, d'une voix fiévreuse et exaltée, lui déclare solennellement qu'il est prêt à la venger si l'homme qui lui a fait ça lui tombe sous la main. Au bout d'un moment, Marina Vlady finit par comprendre qu'il se réfère à un film dans lequel elle jouait et qui venait d'être diffusé avec un grand succès à la TV soviétique, et dans lequel elle était lapidée ou quelque chose du genre à la fin. L'homme voulait la venger de celui qui avait osé la traiter de la sorte!

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