"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


vendredi 28 novembre 2008

Russians love their children too

Je relis le billet que je viens d'écrire, et je me dis qu'il n'exprime pas exactement ce que je recherche par les rues de Moscou comme dans tout pays, dans toute ville où il m'arrive de me trouver d'ailleurs. En fait tout cela n'est pas aussi conceptuel. Ce que je recherche, ce sont avant tout des visages, des vies et des histoires d'hommes. Un bureau de poste de quartier à l'entrée duquel on peut encore voir une fresque représentant Lénine, c'est d'abord pour moi une vision: celle de tant de visages des personnes innombrables qui on fait la queue à ce comptoir en bois pendant des dizaines d'années. Je pense alors à ces Russes d'il y a trente ans, quand l'URSS était encore notre ennemi désigné. Je pense à ces Russes dont Sting chantait, dans une chanson des années 80, "Russians love their children too".
Je crois que je trouvais la chanson un peu niaise à l'époque. Qu'ils aiment ou n'aiment pas leurs enfants, ce n'est pas la question, me disais-je alors.
Si, c'était et c'est la question, bien sûr.
Il se trouve maintenant, quelque 25 ans plus tard, que j'ai un enfant russe.
The French love their Russian children too.
L'avantage de faire des enfants à droite à gauche, comme j'ai un peu pris l'habitude de le faire, c'est qu'on contribue à la paix dans le monde.

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