Je suis allé visiter cet après-midi le musée consacré à Vladimir Vissotski, acteur et chanteur immensément populaire en URSS dans les années 60 et 70, mort encore jeune au début des années 80. Il est un peu connu en France par quelques disques que le label Le Chant du Monde publia en son temps, et surtout pour son mariage avec l'actrice Marina Vlady.
Le musée se trouve derrière le théâtre Taganka, un établissement en brique construit à la fin des années 50 et dont la scène, où Vissotski justement se produisait souvent, fut l'un des hauts lieux du "dégel" dans le domaine culturel sous Khrouchtchev.
J'y suis allé par le métro. On doit descendre à la station Taganskaia. Pour y arriver depuis le quartier où j'habite, il m'a fallu changer à la station Proletarskaia, qui, à en croire mon plan, est suivie sur la même ligne, de la station Marxistskaia. On voit que la Russie post-soviétique n'a pas spécialement cherché à effacer de la toponomastique (ni de l'iconographie publique, comme le montre cette fresque représentant Lénine vue dans un bureau de poste ce matin) les traces de son passé communiste.
Le musée lui-même se compose de quelques salles dans lesquelles sont exposés des documents, des photographies et des objets illustrant la vie et la carrière de Vissotski. A travers lui, c'est évidemment toute l'atmosphère de l'URSS de l'époque que l'on perçoit. Dans une petite salle, on a reconstitué sa chambre telle qu'elle était à sa mort. Un lit très simple, celui même, nous dit une guide très prolixe, où il est mort, une bibliothèque en pin brut bourrée à craquer de volumes, un petit bureau en acajou sur lequel on peut voir entre autres choses un masque mortuaire de Pouchkine, à qui Vissotski vouait un culte.
Quand nous revenons, vers 5 heures, c'est, dans le métro, l'atmosphère typique des heures de pointe dans les grandes villes. La température aujourd'hui n'a pas dépassé zéro degré, et il est tombé quelques flocons de neige dans l'après-midi.
Le musée se trouve derrière le théâtre Taganka, un établissement en brique construit à la fin des années 50 et dont la scène, où Vissotski justement se produisait souvent, fut l'un des hauts lieux du "dégel" dans le domaine culturel sous Khrouchtchev.
J'y suis allé par le métro. On doit descendre à la station Taganskaia. Pour y arriver depuis le quartier où j'habite, il m'a fallu changer à la station Proletarskaia, qui, à en croire mon plan, est suivie sur la même ligne, de la station Marxistskaia. On voit que la Russie post-soviétique n'a pas spécialement cherché à effacer de la toponomastique (ni de l'iconographie publique, comme le montre cette fresque représentant Lénine vue dans un bureau de poste ce matin) les traces de son passé communiste.
Le musée lui-même se compose de quelques salles dans lesquelles sont exposés des documents, des photographies et des objets illustrant la vie et la carrière de Vissotski. A travers lui, c'est évidemment toute l'atmosphère de l'URSS de l'époque que l'on perçoit. Dans une petite salle, on a reconstitué sa chambre telle qu'elle était à sa mort. Un lit très simple, celui même, nous dit une guide très prolixe, où il est mort, une bibliothèque en pin brut bourrée à craquer de volumes, un petit bureau en acajou sur lequel on peut voir entre autres choses un masque mortuaire de Pouchkine, à qui Vissotski vouait un culte.
Quand nous revenons, vers 5 heures, c'est, dans le métro, l'atmosphère typique des heures de pointe dans les grandes villes. La température aujourd'hui n'a pas dépassé zéro degré, et il est tombé quelques flocons de neige dans l'après-midi.
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