Je ne sais pas ce que vous pensez du mariage gay.
Moi, j'ai choisi depuis le début de n'en rien penser.
Je suis assez d'accord avec ce que Calaferte dit quelque part: il existe pas mal de problèmes aujourd'hui au sujet desquels ceux qui sont contre sont aussi emmerdants que ceux qui sont pour, et inversement.
Bon. Quoi que vous en pensiez de toute façon, il vaut la peine de jeter un coup d'oeil aux statistiques qui nous viennent d'Espagne, pays dont la législation accorde aux homosexuels le droit de se marier et d'adopter depuis 2005.
Et bien, les chiffres oscillent selon les sources entre 3500 et 10000 mariages conclus depuis l'entrée en vigueur de la loi.
Que conclure de ces chiffres?
Tout simplement que le mariage gay n'est en rien, comme on veut nous le faire accroire, une urgence sociétale. 3000 mariages par an, c'est un chiffre infime par rapport au nombre total des mariages, mais aussi par rapport au nombre d'homosexuels espagnols!
Si le mariage avait réellement figuré au premier rang des priorités des homosexuels, on aurait dû les voir se ruer vers les mairies dès l'entrée en vigueur de la loi. Cela n'a pas été le cas, pour la simple et bonne raison que la plupart des gays s'en foutent éperdument du mariage! Pour la grande majorité d'entre eux, un dépoussiérage du droit des successions et d'autres aspects mineurs du droit civil aurait amplement suffi.
Les chiffres dont nous disposons laissent à penser que ceux qui se sont mariés ne sont ni plus ni moins que les quelques milliers d'activistes qui militaient en faveur de cette mesure, laquelle ne reflétait aucunement les exigences de la communauté au nom de laquelle ils prétendaient s'exprimer.
Ce qui tend à prouver - quoi qu'on pense, je le répète, du mariage gay sur le fond, - qu'il n'y avait nul péril en la demeure, et que par conséquent un problème d'importance secondaire a occupé le débat public pendant plusieurs années, au détriment de problèmes bien plus urgents.
(Quels problèmes plus urgents? Disons, au hasard, comme ça, le premier qui me passe par la tête: le renforcement de la réglementation des marchés financiers).
D'où cette question: la plupart des débats dits de sociétés ne sont-ils pas autant d'os à ronger qu'on donne à des populations hébétées pour qu'elles n'aillent surtout pas se mêler de penser aux véritables problèmes de notre société?
Moi, j'ai choisi depuis le début de n'en rien penser.
Je suis assez d'accord avec ce que Calaferte dit quelque part: il existe pas mal de problèmes aujourd'hui au sujet desquels ceux qui sont contre sont aussi emmerdants que ceux qui sont pour, et inversement.
Bon. Quoi que vous en pensiez de toute façon, il vaut la peine de jeter un coup d'oeil aux statistiques qui nous viennent d'Espagne, pays dont la législation accorde aux homosexuels le droit de se marier et d'adopter depuis 2005.
Et bien, les chiffres oscillent selon les sources entre 3500 et 10000 mariages conclus depuis l'entrée en vigueur de la loi.
Que conclure de ces chiffres?
Tout simplement que le mariage gay n'est en rien, comme on veut nous le faire accroire, une urgence sociétale. 3000 mariages par an, c'est un chiffre infime par rapport au nombre total des mariages, mais aussi par rapport au nombre d'homosexuels espagnols!
Si le mariage avait réellement figuré au premier rang des priorités des homosexuels, on aurait dû les voir se ruer vers les mairies dès l'entrée en vigueur de la loi. Cela n'a pas été le cas, pour la simple et bonne raison que la plupart des gays s'en foutent éperdument du mariage! Pour la grande majorité d'entre eux, un dépoussiérage du droit des successions et d'autres aspects mineurs du droit civil aurait amplement suffi.
Les chiffres dont nous disposons laissent à penser que ceux qui se sont mariés ne sont ni plus ni moins que les quelques milliers d'activistes qui militaient en faveur de cette mesure, laquelle ne reflétait aucunement les exigences de la communauté au nom de laquelle ils prétendaient s'exprimer.
Ce qui tend à prouver - quoi qu'on pense, je le répète, du mariage gay sur le fond, - qu'il n'y avait nul péril en la demeure, et que par conséquent un problème d'importance secondaire a occupé le débat public pendant plusieurs années, au détriment de problèmes bien plus urgents.
(Quels problèmes plus urgents? Disons, au hasard, comme ça, le premier qui me passe par la tête: le renforcement de la réglementation des marchés financiers).
D'où cette question: la plupart des débats dits de sociétés ne sont-ils pas autant d'os à ronger qu'on donne à des populations hébétées pour qu'elles n'aillent surtout pas se mêler de penser aux véritables problèmes de notre société?
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