"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


mercredi 22 octobre 2008

La révolution du chocolat


J'ai beau avoir, entre un boulot et l'autre, griffonné trois longs billets politiques depuis ce matin, mon intérêt pour la politique aujourd'hui est inversement proportionnel au nombre de pages que je lui ai consacrées. C'est qu'il fait ici un temps épouvantable, pour tout dire il pleut sans discontinuer depuis l'aube et, par un temps pareil, j'entends une petite voix insistante me susurrer au creux de l'oreille : "A quoi bon? A quoi bon?". Et je sens un tel spleen m'envahir, qu'il me vient l'envie d'envoyer l'humanité tout entière se faire foutre une bonne fois pour toutes, avec tous ses coups tordus, avec ses veni-vidi-vici, ses souviens-toi-du-vase-de-Soissons, ses guerres de cent ans, de trente ans, de sept ans, ses révolutions et ses contre-révolutions, ses subprime mortgages à la noix et j'en passe et des meilleurs.
Et puis je me dis quand même que ce n'est pas raisonnable, que c'est d'ailleurs passager, et qu'en mangeant un peu de chocolat, ça me passera peut-être un peu plus vite.

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