J'ai le plaisir de vous présenter en exclusivité mondiale la dernière oeuvre en date de mon fils Luca, intitulée Siniaïa Sosiska ("Saucisse bleue"), actuellement exposée au kindergarten n° 2449, de Moscou, 5, rue Kojouhovskaïa.
Comme vous pouvez le constater, par ses qualités plastiques cette oeuvre témoigne d'un dialogue intense avec les plus grands sculpteurs du XXe siècle, notamment Henry Moore et Constantin Brancusi, avec lequel on voit que Luca partage la conviction selon laquelle "c’est la texture même du matériau qui commande le thème et la forme, qui doivent tous deux sortir de la matière, et non lui être imposés de l’extérieur".
Mais au-delà de ces références proprement sculpturales, il n'aura échappé à personne que c'est aussi dans les recherches picturales les plus avant-gardistes des dernières décennies que cette oeuvre puise son inspiration. Comment, en effet, devant cette méditation sur la couleur bleue dont elle témoigne, ne pas évoquer le nom d'Yves Klein, et ses variations en monochrome outremer, le fameux "International Klein Blue"?
Toutefois, comme on le voit, ces influences extrêmement variées se fondent ici en une création absolument personnelle, qui transcende les multiples traditions dont elle est issue.
La photographie de la sculpture est elle même une oeuvre d'art à part entière. On la doit à la mère de l'artiste, qui, dans le droit-fil des expérimentations audacieuses de l'art soviétique du début des années 20, pratique une technique de prise de vue consistant à faire le point non pas sur l'objet lui-même mais sur son arrière-plan. L'effet de flou artistique ainsi obtenu est des plus heureux comme on peut le constater.
Comme vous pouvez le constater, par ses qualités plastiques cette oeuvre témoigne d'un dialogue intense avec les plus grands sculpteurs du XXe siècle, notamment Henry Moore et Constantin Brancusi, avec lequel on voit que Luca partage la conviction selon laquelle "c’est la texture même du matériau qui commande le thème et la forme, qui doivent tous deux sortir de la matière, et non lui être imposés de l’extérieur".
Mais au-delà de ces références proprement sculpturales, il n'aura échappé à personne que c'est aussi dans les recherches picturales les plus avant-gardistes des dernières décennies que cette oeuvre puise son inspiration. Comment, en effet, devant cette méditation sur la couleur bleue dont elle témoigne, ne pas évoquer le nom d'Yves Klein, et ses variations en monochrome outremer, le fameux "International Klein Blue"?
Toutefois, comme on le voit, ces influences extrêmement variées se fondent ici en une création absolument personnelle, qui transcende les multiples traditions dont elle est issue.
La photographie de la sculpture est elle même une oeuvre d'art à part entière. On la doit à la mère de l'artiste, qui, dans le droit-fil des expérimentations audacieuses de l'art soviétique du début des années 20, pratique une technique de prise de vue consistant à faire le point non pas sur l'objet lui-même mais sur son arrière-plan. L'effet de flou artistique ainsi obtenu est des plus heureux comme on peut le constater.
1 commentaire:
Elle vous dit bien des choses la mere d'artiste... Surtout quand on a un appareil comme le mien.
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