"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


vendredi 16 janvier 2009

Votation

Je vais à la FNAC voir les albums réédités à l'occasion du 50e anniversaire de la Motown.
A l'entrée du magasin, un type d'une trentaine d'années recueille des signatures pour une obtenir la tenue d'une votation (d'un référendum). Il m'interpelle. Je lui dis que je suis Français, il me répond qu'il suffit que je réside à Lausanne, quelle que soit ma nationalité. Je lui demande de quoi il s'agit. Il me dit qu'il s'agit d'obtenir l'organisation d'une votation au niveau communal en vue d'obtenir l'abolition de la taxe de tant de pour cent que la commune perçoit sur tous les spectacles publics qui se tiennent à Lausanne. Comme je suis un lecteur du journal local 24 heures, je suis informé de tout, et j'ai lu en effet ce matin un article dans laquelle la municipale (adjointe) à la culture défendait le principe de cette taxe au motif qu'elle permettrait de faire participer les spectateurs venus du dehors au financement des équipements culturels de la ville. Je n'ai évidemment pas spécialement réfléchi à la question, je n'ai pas d'idée arrêtée à ce sujet (on ne peut pas pas avoir d'idée arrêtée sur tout, c'est fatigant), mais je soumets cette objection à mon collecteur de signatures pour voir ce qu'il me répond. Il bafouille une vague réponse. Je lui dis alors, vous savez, je n'ai pas trop d'idées sur la question, alors je ne vois pas l'utilité de signer, non, à vrai dire je ne saurais pas dire si je suis pour ou contre. A quoi il me répond: Oh, vous savez, moi non plus en fin de compte je ne sais pas trop si je suis pour ou contre! Pas vraiment un fanatique de sa cause, à tel point que je me demande s'il n'est pas payé par la FNAC (qui compte comme en France un service de billetterie parmi ses activités).

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