"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


lundi 12 janvier 2009

Seules dans Berlin 2

Décidément, des articles comme celui dont je parlais dans mon billet précédent ont le don de me mettre hors de moi.
Ces Allemandes violées, c'étaient pour beaucoup d'entre elles les femmes, les filles, les mères, les soeurs, que sais-je encore des soldats qui, sur le front est, ne se contentaient pas de violer des femmes mais se livraient à l'extermination pure et simple de populations entières.
Ces viols étaient des actes de barbarie. Oui, bien sûr que oui, et je crois savoir d'ailleurs (sous réserve de vérification, je ne façonne pas l'histoire comme il me plaît, et je me sens donc maintenant le devoir d'aller vérifier) que les autorités militaires soviétiques prirent très vite des mesures pour lutter contre ce phénomène.
Ces viols étaient des actes de barbarie. Mais l'Europe tout entière était plongée dans la barbarie.
Et cela du fait de l'Allemagne nazie.
Oui, la barbarie est contagieuse, oui, ses victimes peuvent dans certaines conditions, agirent à leur tour de façon barbare.
C'est triste, c'est immensément triste, mais c'est comme ça.
Et même à notre époque si encline à la compassion pour toute sorte de victimes, j'ose dire qu'il y a victime et victime.
Je n'approuve pas ces viols, mais je n'ai pas de larmes pour leurs victimes, non je n'ai pas de larmes pour ces vieilles femmes qui aujourd'hui, nous dit l'article "sont prises de panique lorsqu'elles entendent des aides-soignantes parler russe".
Non, nos larmes sont précieuses et elles ne sont pas inépuisables.
Gardons-les pour toutes les personnes qui, jusqu'à leur mort, auront tressailli en entendant parler allemand.
Cela venant de quelqu'un qui aime beaucoup l'Allemagne d'aujourd'hui.

Aucun commentaire: