"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


mercredi 14 janvier 2009

Misère de la presse

Je n'en peux vraiment plus de ce catéchisme politically correct que distillent à longueur de numéro les journaux nationaux du centre-gauche bien-pensant en France ou en Suisse.
Je parlais l'autre jour de Libération, mais cela vaut aussi pour Le Monde ou Le Temps.
A une époque où elle est concurrencée de toutes parts par la télévision, les nouveaux médias, les gratuits etc., la presse écrite payante devrait chercher à se distinguer par la rigueur de ses analyses, par la solidité de ses informations, bref par un vrai "plus". Or, elle se contente de reprendre les informations qui font la une des journaux télévisés en y ajoutant son petit blabla édifiant, toujours le même, ses faux débats précuits etc.
J'ai décidé en tout cas de ne pas renouveler mon abonnement au Temps, qui expire bientôt.
Mais comme j'aime le rite de la lecture matinale du journal (qui est, comme le disait Hegel, la prière du philosophe), j'ai décidé de m'abonner à un bon quotidien régional au ras des pâquerettes, qui fera certes sa une sur des faits divers, mais qui me permettra au moins de disposer d'une foule de petites informations locales utiles, voire, au besoin, de conseils de jardinage. Après tout, comme disait l'autre, il faut cultiver son jardin.

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