"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


jeudi 15 janvier 2009

Vingt-quatre heures de la vie du Vaud

Aussitôt dit, aussitôt fait: sans attendre l'expiration de mon abonnement au Temps, j'achète ce matin un journal local populaire (mais de bonne tenue), 24 heures pour ne pas le nommer.
Assis au café vaudois, où M. la serveuse sait d'avance ce qu'elle doit m'apporter (ah! le plaisir d'être un habitué), je m'adonne donc comme chaque jour à la prière du philosophe, selon un nouveau rite aujourd'hui.
Je survole distraitement le cahier international et national, pour me plonger bientôt avec délectation dans les pages locales. L'article sur l'ouverture du Concours international de bovins ne m'apprend rien de neuf, car ce concours se tient au Palais de Beaulieu, à quelques mètres de chez moi, et j'entends déjà les vaches et taureaux meugler depuis plusieurs jours pendant que je travaille.
Je fais mon miel par contre d'un article sur la croissance démographique de Lausanne, dans lequel j'apprends que le plus fort accroissement enregistré en 2008 concerne la communauté française qui, avec 658 arrivées, totalise maintenant 7530 représentants à Lausanne. J'éprouve le plaisir, une fois n'est pas coutume, d'être dans la norme, puisque selon l'article "les nouveaux arrivants sont pour la plupart des travailleurs âgés de 30 à 50 ans".
Voilà, je fais le plein de petites informations locales, c'est bon après tout, parfois, d'éprouver un sentiment d'appartenance, et la presse locale y contribue.
Voilà, concluons donc en reprenant en choeur la devise du Canton de Vaud: "Liberté et patrie".

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