"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


dimanche 22 février 2009

Deux mots sur Hollywood

Deux ou trois remarques un peu bateau après avoir vu un film hollywoodien, peu importe lequel.
(qu'il ne s'agisse pas d'un chef-d'oeuvre mais d'un film quelconque, appartenant au tout-venant de la production hollywoodienne, ne fait que corroborer ce que j'ai à dire).
Ce qui fait la spécificité, et la magie du cinéma hollywoodien de la haute époque, c'est que les personnages y sont plus qu'humains, ils évoluent dans un ordre de réalité autre que celui dans lequel il échoit aux hommes et aux femmes ordinaires de vivre leur vie.
Il s'agit en fait d'une sorte d'Olympe, un Olympe en carton-pâte si l'on veut, mais un Olympe tout de même.
Ce cinéma-là fonctionnait sur cette distance mise entre le spectacle et le spectateur, alors que le cinéma d'aujourd'hui, qui fonctionne selon les mêmes codes que la télévision, mise sur l'identification.
(Mutatis mutandis, on a affaire à une distance analogue entre les deux types de cinémas que celle qu'on observe entre la tragédie classique et le mélodramme qui s'impose dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, fondé lui aussi sur l'identification).

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