"Quand je regarde un tableau d’Andy Warhol, je ne me demande pas à quoi ça sert. Star Academy, ça sert à faire connaître des nouveaux talents, ça sert à faire rêver les enfants et les téléspectateurs". Cette déclaration d'Angela Lorente, "directrice de la télé-réalité" (il n'est pas précisé de quelle chaîne de TV, celle qui diffuse l'émission en question j'imagine), figure sur le site de Libération dans la rubrique "Dixit".
J'imagine que pour celui qui a sélectionné cette déclaration et l'a mise en exergue, elle est comme prolongée par une myriade de points de suspension, qui veulent dire grosso modo: "Comment oser comparer Andy Warhol et la téléréalité etc. etc.".
Or, pourquoi s'indigner d'une telle comparaison, si Warhol lui-même s'est employé sa vie durant à détruire l'image consacrée de l'artiste? Et si, par ailleurs, il s'est complu à déclarer qu'il passait ses journées couché sur son lit à regarder n'importe quoi à la télévision?
D'ailleurs, à sa façon, cette déclaration est warholienne, comme le serait au demeurant la déclaration contraire, puisque Warhol, c'est précisément l'assentiment à l'inanité du monde contemporain.
Bref:
"Fair is foul, and foul is fair:
Hover through the fog and filthy air".
(Shakespeare, Macbeth, acte I, sc. I.)
J'imagine que pour celui qui a sélectionné cette déclaration et l'a mise en exergue, elle est comme prolongée par une myriade de points de suspension, qui veulent dire grosso modo: "Comment oser comparer Andy Warhol et la téléréalité etc. etc.".
Or, pourquoi s'indigner d'une telle comparaison, si Warhol lui-même s'est employé sa vie durant à détruire l'image consacrée de l'artiste? Et si, par ailleurs, il s'est complu à déclarer qu'il passait ses journées couché sur son lit à regarder n'importe quoi à la télévision?
D'ailleurs, à sa façon, cette déclaration est warholienne, comme le serait au demeurant la déclaration contraire, puisque Warhol, c'est précisément l'assentiment à l'inanité du monde contemporain.
Bref:
"Fair is foul, and foul is fair:
Hover through the fog and filthy air".
(Shakespeare, Macbeth, acte I, sc. I.)
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