"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


samedi 14 mars 2009

Flâneries printanières

Aujourd'hui c'est à Neuchâtel et à Berne que mes pas m'ont porté. Enfin, mes pas, façon de dire, les Chemins de fer fédéraux m'ont été d'un grand secours.
Que dire de Neuchâtel, que je visitais pour la première fois?
La ville a dû être charmante autrefois, et il en reste quelque chose.
Mais. Car il y a un mais. Mais, comme bien souvent en Suisse, j'y trouve un déficit flagrant d'architecture et d'urbanisme. Toute la partie qui longe le lac est, en termes d'architecture et d'urbanisme, absolument illisible. Je veux dire par là qu'il y a de nombreux espaces où l'on ne sait pas trop ni où l'on est ni à quoi ça sert.
A quoi s'ajoute que c'est ici l'un de ces cas où l'on se prend à penser qu'abstraction faite des laideurs architecturales qui ont défiguré les collines environnantes le problème ,une fois encore, n'est pas tant architectural qu'urbanistique. Quand bien même ces constructions eussent été réalisées dans le même style architectural que celui des vieilles bâtisses du centre ville, il y aurait eu de toute façon un phénomène de saturation. Car il n'y a rien à faire, il existe pour chaque site, et en particulier s'il s'agit d'un site fermé, comme l'est celui de Neuchâtel, posé au bord du lac et surplombé par un cirque de collines, il existe pour chaque site, disais-je, un maximum dans le ratio bâti/non bâti, un maximum qui est aussi un optimum. Passé ce maximum, vous aurez beau recourir aux meilleurs architectes, le sentiment de surcharge ne s'en imposera pas moins.

Aucun commentaire: