"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


mercredi 18 mars 2009

Encore sur la fraternité

Pour en revenir à la fraternité, qui était le thème de mes deux billets très elliptiques d'hier, il y a un aspect que j'ai négligé de mentionner et qu'il vaudrait pourtant la peine d'explorer: celui des liens entre l'idéal de la fraternité et la philia antique.
Il faudrait aussi rappeler que ce même idéal de fraternité comme forme supérieure du lien social est bien mal en point à une époque comme la nôtre ,qui doit parer au plus pressé dans bien des cas pour assurer l'existence même d'une forme minimale de lien social (je pense à tous ces travailleurs sociaux et autres occupés à "tisser du lien social" dans les quartiers dits difficiles etc.)
La fraternité serait à mes yeux la valeur qui pourrait permettre à la Gesellschaft - la société moderne, faite d'individus atomisés - de retrouver un peu de la cohésion de la Gemeinshaft - la communauté organique prémoderne.

Aucun commentaire: