Vous êtes-vous jamais demandé depuis quand on fête Noël et pourquoi on le fête à cette date? Si cela vous intéresse, j'ai trouvé un petit bouquin d'un théologien, Oscar Cullmann, qui relate la naissance de Noël, nativitas Nativitatis si j'ose dire.
On y apprend tout d'abord que ce n'est qu'au IVe siècle qu'on a commencé à célébrer le 25 décembre une fête spécifiquement consacrée à la naissance du Christ, bref à fêter Noël au sens où nous l'entendons.
L'auteur nous rappelle d'ailleurs que les Écritures ne nous fournissent aucun élément permettant d'établir la date de la naissance du Christ. Tout au plus peut-on déduire d'une indication figurant dans l'Evangile de Luc, selon laquelle les bergers couchaient dans les champs à ce moment-là, que cette naissance se situe entre mars et novembre, période pendant laquelle les bergers se trouvent aux champs en Palestine.
En l'absence d'indications claires dans le texte biblique, les commentateurs des premiers siècles ont formulé diverses hypothèses, fondées sur des calculs plus ou moins fantaisistes, concernant cette date.
L'église primitive laissait faire car, nous dit Cullmann, elle n'attachait pas une importance particulière à la naissance du Christ en tant que telle. L'événement central de l'existence de Jésus, d'un point de vue théologique, c'était sa mort et sa résurrection. C'est pourquoi la grande et unique fête de la liturgie chrétienne des origines, c'était Pâques, fête qui commémore précisément ces événements.
Il semble que ce soit dans le cadre de l'évolution de la méditation christologique sur la signification de l'incarnation qu'on en est venu au fil du temps à attribuer une importance croissante à la naissance du Christ, au point d'instituer, vers le milieu du IVe siècle, une fête destiné à célébrer cet événement.
Le choix pour la date de cette fête se porta alors sur le 25 décembre, jour du solstice, parce que cette date était traditionnellement consacrée à une fête importante dans le cadre du culte solaire de Mithra.
Cela ne veut pas dire, comme certains se sont plus à le dire, que Noël ne serait qu'une sorte d'habillage chrétien d'une fête païenne. D'une part, comme on vient de le voir, c'est au terme d'une évolution théologique interne au christianisme qu'on ressentit le besoin de fêter la naissance de Jésus. D'autre part, en vertu d'une tradition remontant aux Évangiles, Jésus était représenté dans la pensée chrétienne comme la lumière qui triomphe des ténèbres. Choisir la date du 25 décembre pour commémorer la naissance du Christ, c'était donc une façon pour les chrétiens, en exploitant certaines affinités thématiques entre leur propre culte et le culte solaire, d'opposer à ce dernier le culte du vrai Dieu, le Christ étant, ainsi que le dit Léon le Grand dans l'un de ses sermons, "notre nouveau soleil".
On y apprend tout d'abord que ce n'est qu'au IVe siècle qu'on a commencé à célébrer le 25 décembre une fête spécifiquement consacrée à la naissance du Christ, bref à fêter Noël au sens où nous l'entendons.
L'auteur nous rappelle d'ailleurs que les Écritures ne nous fournissent aucun élément permettant d'établir la date de la naissance du Christ. Tout au plus peut-on déduire d'une indication figurant dans l'Evangile de Luc, selon laquelle les bergers couchaient dans les champs à ce moment-là, que cette naissance se situe entre mars et novembre, période pendant laquelle les bergers se trouvent aux champs en Palestine.
En l'absence d'indications claires dans le texte biblique, les commentateurs des premiers siècles ont formulé diverses hypothèses, fondées sur des calculs plus ou moins fantaisistes, concernant cette date.
L'église primitive laissait faire car, nous dit Cullmann, elle n'attachait pas une importance particulière à la naissance du Christ en tant que telle. L'événement central de l'existence de Jésus, d'un point de vue théologique, c'était sa mort et sa résurrection. C'est pourquoi la grande et unique fête de la liturgie chrétienne des origines, c'était Pâques, fête qui commémore précisément ces événements.
Il semble que ce soit dans le cadre de l'évolution de la méditation christologique sur la signification de l'incarnation qu'on en est venu au fil du temps à attribuer une importance croissante à la naissance du Christ, au point d'instituer, vers le milieu du IVe siècle, une fête destiné à célébrer cet événement.
Le choix pour la date de cette fête se porta alors sur le 25 décembre, jour du solstice, parce que cette date était traditionnellement consacrée à une fête importante dans le cadre du culte solaire de Mithra.
Cela ne veut pas dire, comme certains se sont plus à le dire, que Noël ne serait qu'une sorte d'habillage chrétien d'une fête païenne. D'une part, comme on vient de le voir, c'est au terme d'une évolution théologique interne au christianisme qu'on ressentit le besoin de fêter la naissance de Jésus. D'autre part, en vertu d'une tradition remontant aux Évangiles, Jésus était représenté dans la pensée chrétienne comme la lumière qui triomphe des ténèbres. Choisir la date du 25 décembre pour commémorer la naissance du Christ, c'était donc une façon pour les chrétiens, en exploitant certaines affinités thématiques entre leur propre culte et le culte solaire, d'opposer à ce dernier le culte du vrai Dieu, le Christ étant, ainsi que le dit Léon le Grand dans l'un de ses sermons, "notre nouveau soleil".
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