J'ai lu aujourd'hui le deuxième volume de Maus, le graphic novel d'Art Spiegelman.
Maus est vraiment quelque chose d'exceptionnel. Même si je suis loin d'être un connaisseur de BD, je savais déjà qu'elle pouvait être un art à part entière, il suffit d'avoir lu Charlie Brown pour s'en convaincre, mais je pensais qu'elle excellait surtout dans le comique (comics pas pour rien) ou le récit d'aventures.
Je n'avais pas été spécialement séduit, c'est le moins que l'on puisse dire, par les albums à ambitions littéraires et artistiques dont une certaine BD francophone, si j'ai bien compris, s'est fait spécialité, et que j'avais eu l'occasion de feuilleter à droite à gauche. Tout ça me semblait prétentieux et maniéré.
Mais dans le cas de Spiegelman, c'est de quelque chose de complètement différent qu'il s'agit.
Il se dégage de ses albums une force et une émotion réelles. Toutefois, il n'a recours qu'aux procédés propres à la BD, sans prétendre maladroitement s'élever au niveau de la littérature par des textes travaillés etc. ou de l'art par un dessin léché ou plein de clins d'oeil à la tradition picturale etc.
Spiegelman réalise des virtualités de la BD dont je n'aurais pas imaginé que cette forme d'art était capable avant de le lire. Ce qui est certain, c'est que Maus est une oeuvre qui vous marque durablement et qu'elle vient se ranger pour moi parmi les rares oeuvres d'art qui ont su évoquer la Shoah sans la banaliser.
Maus est vraiment quelque chose d'exceptionnel. Même si je suis loin d'être un connaisseur de BD, je savais déjà qu'elle pouvait être un art à part entière, il suffit d'avoir lu Charlie Brown pour s'en convaincre, mais je pensais qu'elle excellait surtout dans le comique (comics pas pour rien) ou le récit d'aventures.
Je n'avais pas été spécialement séduit, c'est le moins que l'on puisse dire, par les albums à ambitions littéraires et artistiques dont une certaine BD francophone, si j'ai bien compris, s'est fait spécialité, et que j'avais eu l'occasion de feuilleter à droite à gauche. Tout ça me semblait prétentieux et maniéré.
Mais dans le cas de Spiegelman, c'est de quelque chose de complètement différent qu'il s'agit.
Il se dégage de ses albums une force et une émotion réelles. Toutefois, il n'a recours qu'aux procédés propres à la BD, sans prétendre maladroitement s'élever au niveau de la littérature par des textes travaillés etc. ou de l'art par un dessin léché ou plein de clins d'oeil à la tradition picturale etc.
Spiegelman réalise des virtualités de la BD dont je n'aurais pas imaginé que cette forme d'art était capable avant de le lire. Ce qui est certain, c'est que Maus est une oeuvre qui vous marque durablement et qu'elle vient se ranger pour moi parmi les rares oeuvres d'art qui ont su évoquer la Shoah sans la banaliser.
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