J'apprends par la presse que le Comité de réflexion sur le préambule de la Constitution, présidé par Simone Veil, vient de rendre son rapport. Il est disponible sur le site de l'Elysée, je l'ai parcouru, ce genre de lecture est toujours très instructif.
Le cahier des charges du comité, tel qu'il avait été défini par Sarkozy, était de cogiter sur les modifications qu'il faudrait apporter au préambule de la Constitution pour faire droit à la "diversité" et, en particulier, pour introduire en France la discrimination positive.
Dans sa grande sagesse, le comité ne s'est pas exécuté: il se prononce contre ces modifications constitutionnelles, estimant qu'en l'état la Constitution, à la lumière de la jurisprudence du Conseil constitutionnel, donne toute latitude pour prendre par de simples lois des mesures permettant une meilleure intégration des minorités visibles etc.
Il faut s'en réjouir car le prurit constitutionnel qui démange les hommes politiques en France depuis deux siècles maintenant est proprement absurde. Il prouve l'ignorance chez nos politiciens de ce qu'est et de ce que doit être une loi fondamentale. Une telle loi doit être gravée dans le bronze, on ne doit y toucher qu'en dernier recours, et avec un luxe de précautions, car il y va de la majesté même des principes et des institutions. Or chez nous on change de constitution ou la constitution comme de chemise.
On ne compte plus les modifications qui ont été apportées à celle de 1958, qui n'a pourtant qu'un demi-siècle. (On rappellera pour mémoire parmi ces modifications le principe de précaution que Chirac a tenu à y inscrire, jamais je crois l'ignorance juridique n'avait été aussi loin).
Et maintenant, c'était à son préambule même, autrement dit à cette partie pour ainsi dire la plus sacrée du texte constitutionnel, qui énonce les droits fondamentaux dont les institutions doivent être garantes, que Sarkozy voulait s'attaquer.
Le cahier des charges du comité, tel qu'il avait été défini par Sarkozy, était de cogiter sur les modifications qu'il faudrait apporter au préambule de la Constitution pour faire droit à la "diversité" et, en particulier, pour introduire en France la discrimination positive.
Dans sa grande sagesse, le comité ne s'est pas exécuté: il se prononce contre ces modifications constitutionnelles, estimant qu'en l'état la Constitution, à la lumière de la jurisprudence du Conseil constitutionnel, donne toute latitude pour prendre par de simples lois des mesures permettant une meilleure intégration des minorités visibles etc.
Il faut s'en réjouir car le prurit constitutionnel qui démange les hommes politiques en France depuis deux siècles maintenant est proprement absurde. Il prouve l'ignorance chez nos politiciens de ce qu'est et de ce que doit être une loi fondamentale. Une telle loi doit être gravée dans le bronze, on ne doit y toucher qu'en dernier recours, et avec un luxe de précautions, car il y va de la majesté même des principes et des institutions. Or chez nous on change de constitution ou la constitution comme de chemise.
On ne compte plus les modifications qui ont été apportées à celle de 1958, qui n'a pourtant qu'un demi-siècle. (On rappellera pour mémoire parmi ces modifications le principe de précaution que Chirac a tenu à y inscrire, jamais je crois l'ignorance juridique n'avait été aussi loin).
Et maintenant, c'était à son préambule même, autrement dit à cette partie pour ainsi dire la plus sacrée du texte constitutionnel, qui énonce les droits fondamentaux dont les institutions doivent être garantes, que Sarkozy voulait s'attaquer.
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