"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


dimanche 15 mars 2009

Good bad books

Orwell, dans le recueil d'articles parus dans Tribune au milieu des années 40 dont je parlais il y a quelques semaines, consacre un article très intéressant à une notion qu'il emprunte à Chesterton: celle des "good bad books", autrement dit des "bons mauvais livres".
Il s'agit de ces livres, je traduis Orwell, "qui n'ont aucune prétention littéraire mais qui demeurent lisibles quand des oeuvres plus sérieuses ont péri".
Ce concept de "good bad book" me semble bien utile car il est indéniable, et chacun en a fait l'expérience, qu'il existe des livres qui, bien que nous sachions pertinemment qu'ils n'appartiennent pas à la "haute littérature", ont su nous amuser ou nous émouvoir et nous laisser un souvenir durable. Alors que d'autres livres, dont les auteurs appartiennent à plein titre au Panthéon littéraire, nous laissent froids ou, disons-le, nous emmerdent carrément.
Car comme il y a des de good bad books, il y a, cela ne fait aucun doute, de bad good books.

Aucun commentaire: