"It was the best of times, it was the worst of times..."
Charles Dickens. A Tale of Two Cities.


samedi 14 mars 2009

Flâneries printanières 1

Apparemment cet hiver, qui aura été rude, touche à sa fin. Depuis hier, il y a même du printemps dans l'air. On flâne encore plus volontiers que d'habitude.
Hier j'ai emprunté pour me rendre à pied en ville un sentier qui passe derrière le palais de Beaulieu et débouche sur une sorte de belvédère où j'aime à m'arrêter, depuis lequel on jouit d'une magnifique vue en surplomb sur l'ouest de la ville, sur le lac et sur les montagnes.
Chemin faisant, je me suis dit que, si grandes que soient leurs différences par ailleurs, Marseille, que j'ai habitée 4 ans durant avant d'arriver ici, et Lausanne ont au moins un point en commun: c'est cette topographie accidentée, qui, là-bas comme ici, réserve au promeneur des découvertes inattendues, quand tout à coup, au détour d'une rue, s'offrent à la vue des échappées qu'on n'aurait pas soupçonnées et qui renouvellent complètement l'image qu'on se faisait de la ville.
C'est ainsi que, dans la suite de ma promenade d'hier, j'ai suivi une rue disposée selon un axe est-ouest, au bout de laquelle on peut voir, vers l'est, les montagnes, qui vous donnent le sentiment d'une présence étrangement massive et proche, qu'on ne leur voit nulle part ailleurs dans la ville.

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